lunes, 4 de mayo de 2015

VIDEOFORUM 27 MAI "MAESTRO" de Léa Fazer ( 2014)


Notre rendez-vous habituel du dernier mercredi de chaque mois (film+débat)
Attention¡ Dernière projection du cycle "ciné français à la UPV/EHU cours académique 2014-15"
Nous espérons que vous viendrez nombreux afin de passer un agréable moment en français,
ENTREE  LIBRE .



                       

SYNOPSIS

Henri, un jeune acteur fasciné par les films d'action hollywoodiens, rêve de tourner dans une grosse production. En manque de rôles, il passe un casting avec Cédric Rovere, un vieux réalisateur spécialisé dans les films d'auteur. Henri est engagé, et il s'imagine déjà gagner des millions et vivre comme une star. Mais le tournage à très petit budget commence, ce qui provoque la surprise et la déception du jeune acteur. Heureusement, il a pour partenaire la jolie Gloria, et Cédric Rovere se montre indulgent pour ses débuts approximatifs.

INTERPRÈTES

  • Pio Marmaï : Henri
  • Michael Lonsdale : Cédric Rovère
  • Déborah François : Gloria
  • Alice Belaïdi : Pauline
  • Nicolas Bridet : Nicoballon
  • Dominique Reymond : Francine
  • Micha Lescot : José
  • Scali Delpeyrat : Le druide

INFORMATIONS TECHNIQUES

  •                        
  • Date de sortie : 2014
  • Couleur : couleur
  • Type : long-métrage
  • Réalisateur : Léa Fazer
  • Scénario : Léa Fazer
  • Scénario : Jocelyn Quivrin
  • Directeur de la photo : Lucas Leconte
  • Décors : Marie-Hélène Sulmoni
  • Décors : Thierry Lautout
  • Costume : Claire Lacaze
  • Montage : Jean-François Elie
  • Son : Olivier Mauvezin
  • Musique originale : Clément Ducol
  • Producteur : Isabelle Grellat-Doublet
  • Producteur : Eric Altmayer
  • Producteur : Nicolas Altmayer
  • Producteur : Mandarin Cinéma 

CRITIQUE

"Coup de Maître" -M6

"Drôle, subtil et émouvant, porté par la grâce de ses acteurs" -Ciné Télé OBS

"Une Ode à la Jeunesse et à la joie de vivre" -AFP

" Un pur bonheur, quel régal¡" Le JDD

 
C'est un épatant récit d'apprentissage. La réalisatrice franco-suisse y croque avec brio un certain milieu ciné­matographique cloisonné : d'un ­côté, des auteurs qui méprisent ouvertement tout ce qui est divertissant ; de l'autre, de possibles stars qui, devant certains dialogues ultra littéraires, pouffent de rire dans leur assiette de pâtes... Mais ce qu'elle réussit le mieux, c'est la peinture tendre et légèrement acide d'un tournage fauché aux silhouettes croquignolettes : la fidèle assistante (Dominique Reymond et son sourire de Joconde), le comédien toujours en questionnement (hilarant ­Scali Delpeyrat)... Au fur et à mesure du film, une lumière de fin d'été nimbe les paysages, tandis que la petite troupe, en état de grâce, partage un certain art de vivre. Tel un bon vampire, le vieux maestro amoureux des mots se nourrit de la vitalité de cette jeunesse à qui, à son tour, il transmet sereinement sa passion de la poésie que son comédien dit ne pas comprendre : « Il n'y a rien à comprendre, il faut seulement la sentir et la vivre. Et avoir été malheureux en amour, peut-être... » Aussi massif qu'Eric Rohmer était sec, Michael incarne à merveille ce génie fantasque et partageur qui sait apprendre à « payer sans marchander le prix exorbitant de la beauté ». — Mathilde Blottière